je suis le Sud

Sur un air de bandonéon
on s’est embrassé pour la première fois
et pourtant nous a saisis
la nostalgie d’un amour qui prend fin
la peur d’un soleil qui ne se lèvera plus
dans le Sud de notre enfance
et pourtant on revient toujours
à ses premiers amours
cette tristesse des vies inabouties
comment quitter l’insouciance du Sud
et pourtant ton corps reste imprimé en moi
l’amour a le goût de ta bouche
comme une mélodie lancinante
infiniment triste
et pourtant on revient toujours dans le Sud.

d’après le morceau Vuelvo al Sur d’ Astor Piazzola, chanté par Roberto Goyeneche

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