L’envahissement des fourmis volantes

L’envahissement des fourmis volantes, un souvenir d’enfance, très angoissant, à la cité Ducharmoy en Guadeloupe

La fameuse Ventoline… médicament qui n’est plus commercialisé. L’asthme intense pendant l’enfance s’est calmé depuis pour devenir très très épisodique.

Cette fois c’est un appartement dans une petite résidence à trois étages près du cimetière de Didenheim

Je garde un souvenir très vif à douze ans d’une nuit blanche ou toutes ces questions existentielles ont tourné en boucle dans ma tête.

Le décor est la plage de Petite Anse près de Bouillante en Guadeloupe. Cette plage est la matrice de toutes les plages auxquelles je pense quand j’écris. Un petit paradis loin de la route et de toutes villes avec une multitudes de bons moments passés sur place.

Cette évocation appelle le souvenir d’un verre de coca renversé sur la terrasse de mon enfance. Le sol était propre et net après nettoyage… cela m’a questionné sur les effets de la boisson sur mon estomac.

A l’époque il était courant et admis de trafiquer les pots d’échappement des mobylettes afin qu’elles soient plus puissantes et qu’elles dépassent les 50 km/h autorisés. La plupart du temps les gendarmes fermaient les yeux mais certaines fois le bruit était insupportable.

Je repense immédiatement à un chapardage de Litchis où le propriétaire nous a pris, un copain et moi, sur le fait lors d’un second passage. Après nous avoir séquestré quelques minutes dans sa cave pour nous forcer à nous dire où nous habitions. Une telle séquestration serait impensable aujourd’hui… Il nous a ensuite ramené à la maison et ma mère avait plus peur qu’il découvre la première récolte que de l’engueulade qu’elle prenait sur son incapacité à « tenir » ses enfants…

En bons adolescents cruels, nous nous moquions de celui ou de celle qui n’arrivait pas à imiter Tarzan ou le chimpanzé.

Tous les meubles de ma chambre d’enfant avaient été fabriqués par mon père. Ils étaient pratiques mais pas esthétiques.

Aujourd’hui j’utilise des masques de sommeil sinon le moindre faisceau de lumière me réveille très tôt le matin… et je dors très mal sans.

Etudiant à Montpellier, j’ai pris des cours de théâtre pendant plusieurs années et j’ai fait partie d’une troupe semi-amateur autour de feu « Les Ateliers méridionaux ». De cette petite troupe, une seule comédienne fait carrière.

Ma première déclaration d’amour, un fiasco, s’est faite sur une plage face à l’océan atlantique.

Aucun ersatz en bouteille ne remplace la dégustation de l’eau d’une noix de coco fraichement coupé après l’avoir cueilli sur l’arbre.

Je ne saurais dire pourquoi j’avais en tête Marseille en écrivant ce texte. Ce n’est pas uniquement la canicule mais je visualisais le narrateur en train de marcher dans cette ville avec beaucoup de dénivelés et arrivant à la fin dans une salle de spectacle située plutôt en hauteur.

L’image est construite à partir d’une petite zone commerciale de la banlieue de Mulhouse qui regroupe de manière improbable un Décathlon et un Cultura.

Je garde en mémoire un sentiment très fort de liberté et de puissance lorsque je barre mon dériveur devant la ville de Basse-Terre : tenir le cap malgré le sens du vent et les courants marins ! L’ivresse du vent de la course quand j’ai trouvé le meilleur réglage pour les voiles et la meilleure trajectoire dans l’océan.

Première boite de nuit pendant mes premières vendanges à Sommière (Gard). Un lieu improbable perdu dans la garrigue, un parking chaotique mi-béton mi-terrain vague, une façade décrépie qui faisait illusion la nuit…

Pour Aimé Césaire, je pense surtout au recueil « Moi, laminaire… » et cette référence aux algues

Cela m’a beaucoup amusé d’imaginer cette scène où la femme jouit des mots prononcés tout autant que des caresses de son compagnon

Les chansons et la musique d’Alain Bashung sont des rêveries sensuelles et nostalgiques

La bibliothèque était situé dans l’un des quartiers dit sensibles de Strasbourg. Elle est accolée à un Centre Socio-culturel à proximité d’un parc. Les immeubles autour étaient, à l’époque, en bonne état avec des commerces et des associations dynamiques. Il y avait une ambiance de village car le quartier était proche de la campagne.

Je me rends compte après coup que je n’ai lu aucun des livres de la rentrée littéraire 1996 alors que je les avais choisis…

Par la suite, nous sommes allés ensemble voir un concert au Festival Jazz d’Or. Outre la virtuosité du groupe et les différents morceaux de jazz classique, j’avais été impressionné par l’humour et la complicité joyeuse entre les musiciens. Je n’avais encore jamais vu cela sur scène.

La Rochelle est une ville où il fait bon se promener au hasard des rues et en bord de mer, surtout le soir ou hors saison.

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