le souffle continu

Doux délire qui strie jusqu’à la pierre
avec une infini lenteur
je perds mes repères
se volatiliser dans l’écho
aucune souffrance
à peine ce petit mal être
qui s’accroche à la mélodie
impossible de saisir
le souffle continu

d’après le morceau Oblivion d’Astor Piazzolla, interprété par Gidon Kremer

4 réponses sur “le souffle continu”

  1. Il semble ici que tout peut être contenu dans l’étroitesse d’une perception.

    Belle et fine découverte que ce blog où je pénètre envoyée par Rechab.
    Il entre dans mes favoris.
    Arthémisia

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