Paysage sans ombres

J’ai marché tout droit vers la tempête, le délire des éléments, ma fièvre en noir et blanc effaçait toutes les ombres, derrière moi les sons s’accumulaient comme une menace joyeuse, la clôture ne voulait rien dire, juste une impossibilité de crier de l’autre côté alors que, alors que, alors que, alors que,

comment attendre ce dont on ne sait rien, ne plus laisser peser l’absence de couleurs, rire noir car le jaune manque, savoir attendre le retour d’un visage dans ce paysage sans reflets qui pourrait être un rêve

d’après le photoblog Filling the Frame, inspiré de la photo Alambrado

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