Sur la phrase abandonnée,
les mots ont des fulgurances
qui capturent nos émotions
laissant notre corps perdu sur l’horizon
(journal des mots n°47 / 13 mars 2012)
île de mots…
Sur la phrase abandonnée,
les mots ont des fulgurances
qui capturent nos émotions
laissant notre corps perdu sur l’horizon
(journal des mots n°47 / 13 mars 2012)
la paix des horizons perdus
les mots se cherchent dans l’espace vide
il ne reste plus qu’à écouter
le murmure des anges.
(journal des mots n°46 / 12 mars 2012)
Si le présent est un pari
les mots essoufflés transpirent la sueur
d’une métamorphose
sans réalité.
(journal des mots n°43 / 9 mars 2012)
Perclu d’infranchissables interrogations
le poète est traversé par les mots
qui s’amusent à être
insaisissable comme un fou rire.
(journal des mots n°42 / 8 mars 2012)
Je me souviens
du tremblement de mots
quand la vague nous a submergé
être alors si proche du rien
mais survivre.
(journal des mots n°44 / 10 mars 2012)
Un tremblement de terre n’est rien
si les mots proches du désastre
n’arrivent pas à s’arrêter
devant le mur des drôles de certitudes.
(journal des mots n°45 / 11 mars 2012)
Quand le souffle sort son couteau
les mots saignent
des non-dits qui
persistent et signent.
(journal des mots n°41 / 7 mars 2012)
Sous le poids des livres, il me vient
une lassitude des mots
qui ne cherchent pas
à tout nous dire
(journal des mots n°40 / 5 mars 2012)
L’écho d’une mélodie
tangue sur le souffle
des mots
d’où affleurent une tendre inquiétude
d’après all together now (Beatles Cover) de Sister Crayon
Balade au creux d’une voix
les notes sont futiles
et pourtant
elles rêvent
d’après Futile Devices de Sister Crayon