Déchirant la page
les mots ne sont jamais immobiles
avec leurs musiques métisses
ils griffent l’épiderme de notre imagination.
(journal des mots n°90 / 26 mai 2012)
île de mots…
Déchirant la page
les mots ne sont jamais immobiles
avec leurs musiques métisses
ils griffent l’épiderme de notre imagination.
(journal des mots n°90 / 26 mai 2012)
l’hiver revient
dans la frénésie du froid qui me gagne
je dessine cette femme au loin
l’hiver revient
j’ai peur de ne bientôt plus voir
le pinceau ajoute sa touche de flou
l’hiver revient
et pourtant le vent emporte mes angoisses
d’un trait précis j’affine les silhouettes
l’hiver revient
comment être sûr de t’embrasser à nouveau
inspiré du photoblog Une Rose dans les ténèbres , d’après la photo l’hiver revient
Tout fou
le colibri rafraîchit les mots
ses ailes crissent
sur la diagonale du Fou.
(journal des mots n°89 / 24 mai 2012)
Vertige des petits crimes quotidiens
les mots manquent d’air
les mots sont à bout
les mots ont la tentation de déserter
nous laissant seuls face à nos vilenies.
(journal des mots n°88 / 23 mai 2012)
Marcher en soi
écouter les mots intimes
déchirer le paysage intérieur et
arracher ce bleu à l’âme.
(journal des mots n°87 / 22 mai 2012)
Quand le corps jubile
les mots brûlent sous la langue
tressant dans l’imagination
la braise des promesses.
(journal des mots n°86/ 21 mai 2012)
j’ai peur de perdre mes pensées
toutes ces folies qui me passent par la tête
il y a des signes qui me griffent
quand je marche dans le monde
limpide et trouble à la fois
je ne peux pas fuir
il y a d’étranges inscriptions
qui voudraient
me prendre dans leurs bras
inspiré du photoblog Une Rose dans les ténèbres , d’après la photo le projet intellectuel d’une rencontre
Soulagé de leurs crispations
les mots vivent en apesenteur
guettant un signe de la main
pour ajouter leur finesse à telle ou telle idée.
(journal des mots n°85 / 20 mai 2012)
Les mots songent
l’émotion passe
qui ne ment pas
impasse et manque.
(journal des mots n°85 / 19 mai bis 2012)
Dans le bureau des histoires,
l’ombre des mots ne fait pas peur
à ceux qui frissonnent de rire
sous leur peau d’enfant.
(journal des mots n°84 / 19 mai 2012)