J’ai mal à ma ville
Les murs sont là
solides obstacles
Les corps déchirent le papier
violence en manque d’amour
qui saura arracher ces préjugés?
d’après la galerie d’Eleine Vallet, inspiré de la photo les murs de nos villes
île de mots…
J’ai mal à ma ville
Les murs sont là
solides obstacles
Les corps déchirent le papier
violence en manque d’amour
qui saura arracher ces préjugés?
d’après la galerie d’Eleine Vallet, inspiré de la photo les murs de nos villes
Ce rêve n’est pas une guerre
pourtant tout est détruit
la terre, la nature, les gens sont recouverts
blanc os
il n’y a que cette lanterne qui brille
orange rouille
laissant un doute dans mon coeur
rouge figé
d’après le photoblog Lucidtones, inspiré de la photo lantern
C’est un rêve d’ailleurs
sans bouger
je pars
je flotte sur l’océan
je cherche un éden
un lieu de tous les possibles
je cherche la part de l’ange
cette évasion d’un jour qui n’appartient qu’à moi
je cherche un autre moi-même
quelqu’un de meilleur
d’après le photoblog lucidtones, inspiré de la photo Pier
Je voudrais ne pas trembler
respirer avec quiétude
sauf que
mon corps oppressé
sait mieux qui moi
ce qui écrase
sauf que les doutes
comprime ma voix
faible filet de mot
sauf qu’il n’en peut plus
de ce flot d’inquiétude
sauf que l’angoisse
cette déferlante cherche
à écraser les maigres mots
sauvé à la gorge serrée
sauf que l’oubli
voudrait tout aspirer
jusqu’à l’asphyxie.
Silhouette émouvante
qui traversa mon viseur
le temps d’un clin d’oeil
j’avais voulu saisir
sa marche évanescente
comme une volonté de disparaitre
ne plus être la cible
d’un coeur noir
malade d’amour
d’après le photoblog Shooting Giraffe, inspiré de la photo target
Le silence a ses larmes
cette pudeur grave des émotions
quand tous les mots glissent sur la joue
le silence a ses joies
cette pudeur aigüe des émotions
quand tous les mots sourient à des banalités
le silence a ses peurs
cette pudeur paniquée des émotions
quand tous les mots crispent la gorge
le silence est une paix
cette pudeur joyeuse des convives
qui n’ont plus besoin des mots
pour s’aimer
Rester dans le soleil
Début de soirée ambiance disco
Les filles bronzaient
les immeubles se reposaient
calme en bord de mer
derniers éclats du soleil avant de se coucher
j’attendais pour ouvrir les yeux
j’attendais la fin de la musique
j’attendais de ne plus supporter
pour crier peut-être
(traduction anglaise / english translation)
Stay in the sun
Beggining of the night, disco mood on
the girls taned
the bulding rested
peace on the seaside
last sun’s chips before sink
I was waiting before open the eyes
I was waiting the end of music
I was waiting not to be able to bear
to scream may be
d’après le blog de Matt Mullenweg, inspiré de la photo mcm_6182
(dernier poème d’une série de 3 / last poem on 3 poems)
S’élancer
Etre capable de s’élancer
pont par dessus le fleuve
nuage par dessus les airs
feuilles par dessus le tronc
lumière par dessus les ombres
pensées par dessus les frontières
rêves par dessus les réalités
liberté par dessus les hommes
et se jeter dans le vide
(version anglaise / english translation)
To jump
To be able to jump
bridge over the river
cloud over the air
leaves over the tree
light over the shadows
thoughts over the frontiers
dreams over the realities
freedom over the men
and to jump into the void
d’après cette photo / from this picture Sydney Zoo Opéra House
Ils m’attendaient
Un verre après l’autre, boire
faire disjoncter cette salle glaciale
les lumières froides pétrifiaient les corps
toutes les conversations étaient atones
boire avec rage
et déguster l’explosion
l’effritement bleuté d’une pâle harmonie
qui n’attendait qu’un rire jaune
pour s’enfuir
(version anglaise / english translation)
Icy drunkenness
They wait for me
Glass after glass, drink,
To break this icy bar
the cold lights petrified the bodies
every talks were lifeless
a anger’s drink
and tast the blast
the blue erosion of the pale harmony
which wait to laugh on the wrong side of the mouth
to get away
inspiré de cette photo du blog de Matt Mullenweg/ from this picture of Matt Mullenweg’s blog
quand la danse vient au corps
l’espoir de rire n’est plus en trop
il s’amuse de cette scintillante jubilation
les sens clairvoyants
aimer bouger l’un contre l’autre
plus qu’un prélude
une vraie implosion insensée
désir d’en finir avec la fragmentation
être deux soi