Histoires lambeaux

J’écoute cette musique nostalgique, comme un gout d’été avec ces accords de guitare. Je marche sur la plage, les larmes se noient dans la mer. La solitude m’assomme comme une gueule de bois. S’enivrer à la folie de la solitude puis se réveiller avec le bouche pâteuse de tristesse. Musiques électriques lancinantes qui oppressent cerveau et corps. Marcher et marcher pour reprendre ses esprits et comprendre. Le cerveau se laisse laver par l’océan agité. Le bruit du ressac et du vent éveille les neurones qui pas à pas reconstruisent du sens. Le corps détendu accélère et se laisse aller à une danse vacillante sur le sable. Le sourire n’est pas loin.

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