Poussière qui rêve

blanche percussion
elle jouait en suspension
sur la pierre grésillante
si belle qu’une étoile filante

j’espérais la pureté sauvage
sensuel ravage
sur mon corps crispé
fugitive clarté

le temps est passé trop vite
vénéneuse fuite
prémisse d’une danse farouche
avant que sa bouche
ne s’arrondisse
et que pâlissent

briser la transparence
ne plus menacer d’évanescence
la triste lumière
où je n’étais plus que poussière

d’après le photoblog Our Little Hood, inspiré de la photo From that dream

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *