Dans une étourdissante décontraction
la plume déshabille le paysage
de son habit de lumière
faisant scintiller sa noirceur.
île de mots…
Dans une étourdissante décontraction
la plume déshabille le paysage
de son habit de lumière
faisant scintiller sa noirceur.
Ma vie devient spirale
se fondre peu à peu dans le dessin
devenir une histoire
débuter une existence indépendante
regarder avec angoisse
celle-ci se dérouler comme une pièce de théâtre
impression étrange de connaître les personnages
mais ne plus les comprendre
croire que ce n’était qu’un rêve
mais douter
quand en se retournant on voit la lumière s’éteindre derrière l’anneau de Moebius
d’après le saraane’s photoblog, inspiré de la photo Moébius
Vous qui passez sans me voir, j’habite un temps qui vous fait peur, je ne suis pas si immobile et chaque jour j’aime vous regarder courir, je suis nulle part et pourtant j’irais plus loin que tous vos voyages et toutes vos pensées, je suis le rêve qui n’a besoin d’aucune échelle.
d’après saraanne’s photoblog’s, inspiré de la photo vous qui passez sans me voir-1
Regarder le temps
escalader nos vies
être suspendu
être simplement soi
léger
pour s’envoler avec des mots
inspiré du photoblog Laurent Roch Photography, d’après la photo O temps! Suspends ton vol!
sur la plage, le coquillage se craquelle
sous l’excès des tensions du monde
Elle ne pleure plus
Elle rêve encore un peu
à ce fardeau envolé
son ami le chien
qui faisait sautiller sa vie
tout pèse maintenant
alors elle passe et repasse devant ce graffiti
l’air de rien
juste un hommage à la vie qui va comme elle peut
d’après le photoblog Laurent Roch Photography, inspiré de la photo At home
Comme une hésitation
sortir de l’ombre
pénétrer sur cette grande place
seul
foncer tout droit
devenir grand
sentir l’air dans ses cheveux
libre définitivement
ne plus se retourner
ne plus avoir peur
rire avec les nuages noirs
d’après le photoblog Laurent Roch Photography, inspiré de la photo Hésitation
Chaque matin je m’éveille
dans le fracas liquide du port
le métal et la mer explose la ville
avec la complicité sournoise et feutrée de la brume
comme tous les jours,
le port forge ma conscience aiguë
de la fragilité des mots
flottant dans l’éphémère.
inspiré du photoblog exposure.unforgiven-art.de, d’après la photo The port wakes up
Plonger dans les éclats blancs
oublier l’écume des mots
contempler l’absence
paisible
inspiré du photoblog exposure.unforgiven-art.de, d’après la photo Relax!
Silence et lumière sont ma seule nourriture
le rêve froid d’une parenthèse
ces instants hors du temps
je regarde le paysage
et les mots deviennent mon ascèse
aucune rupture
et sur mon heureux visage
rien ne ment.
inspiré du photoblog exposure.unforgiven-art.de, d’après la photo Hellisoy