île de mots…
Un ciel lumineux léger en nuage
Sous le soleil des fleurs blanches
j’aimerais croire au retour d’une vie trépidante
mais les contours de mon corps restent flous
impalpable mer de nuage
qui aveugle mon monde sépia et instable
plus vide qu’une bulle d’air
d’après les photos de Claire Sloan, inspiré du la série Diary – march 09
Sentir le paysage s’enfuir à grande vitesse
alors que sa vie ailleurs n’est que tristesse
et quand gratter les images
n’apporte que rage
à quelqu’un de trop sage
pour aimer autre chose
que contempler la rose
s’effacer dans le paysage
inspiré du photoblog Nissou*blogphotography, d’après la photo on the road [tasmania] 07
Sous le ciel écoeurant
de son inexistence
aucun envol mécanique
aucune chute salavatrice
aucune errance mystique
ne sauve celle qui a tout brulé
à bout de force de
mourir de ne pas oublier
étouffée par ses fantômes
à propos du livre Le Ciel de Bay City de Mavrikakis (Sabine Wespieser Editeur)
dont mon compte-rendu de lecture est à lire ici
Une voix de neige a déposé du calme dans nos oreilles.
Repeindre l’horizon
à l’heure grave
couleur désespoir
et ne pas attendre
la disparition de l’échelle
pour se fondre dans le noir
en soi
d’après les photos de Pierrot Men, inspiré de la photo Ambositra 1998
Le rouge d’après la fatigue
couleur provocant les regards
cette suite de désirs
où la bouche cherche autre chose
que les mots
pour saisir sa part d’ivresse
d’après le blog La langue des papillons, inspiré du billet Rouge
Je regardais cette suite d’amis
dans le ciel
de leur toucher léger
apaiser mes pensées
d’après le blog la langue des papillons, inspiré de la photo Nuages juillet
Quand l’été dissipe nos soucis
se promener insouciante dans la douce chaleur
laisser les rêves divaguer au gré des pas
poudre de mots suspendus
l’orage attend son heure
pour perturber nos ombres
inspiré du photoblog lalanguedespapillons, d’après la photo Août, la ville
regarder en retrait
le givre fracassant
d’après le photoblog de Simone Colferai, inspiré de la photo Ancient Window
Malaise devant cette image géométrique,
le trait droit tue
la lumière lance son arc électrique
l’ombre n’abrite aucune mue
je me sens prisonnier de cette physique
mon esprit serpent ne peut y sinuer
et mon âme courbe va s’y asphyxier.
d’après la photoblog de Simone Colferai, inspiré de la photo Shadows and géométries
