masques sonores

une voix crépite au-dessus d’un piano
volcan hésitant
qui souffle les braises de nos sens

à l’écoute de Masks de Meredith Monk

Histoires lambeaux

J’écoute cette musique nostalgique, comme un gout d’été avec ces accords de guitare. Je marche sur la plage, les larmes se noient dans la mer. La solitude m’assomme comme une gueule de bois. S’enivrer à la folie de la solitude puis se réveiller avec le bouche pâteuse de tristesse. Musiques électriques lancinantes qui oppressent cerveau et corps. Marcher et marcher pour reprendre ses esprits et comprendre. Le cerveau se laisse laver par l’océan agité. Le bruit du ressac et du vent éveille les neurones qui pas à pas reconstruisent du sens. Le corps détendu accélère et se laisse aller à une danse vacillante sur le sable. Le sourire n’est pas loin.

Palimpseste Souchon

Les mots sont là au ras des pâquerettes, tel un baiser sur le pont des arts qui s’enfuit Rive gauche pour éviter le mépris des Foules sentimentales, la musique swingue comme un carterpillar , danse folle pour regarder Sous les jupes des filles, atroce bye-bye à l’été, regret des maillots transparents, s’éclabousser dans la mer houleuse, rire c’est déjà ça, oublier l’icône James Bond qui tue tout le monde, fuir c’est déjà ça, et surtout ne pas passer notre amour à la machine, écrire c’est lancer des balles aux oreilles profanes, les délices de l’amour, c’est la vie montgolfière avec les filles électriques qui ne riment pas avec Arlette mais marmonnent avec toutes les stars crinolines, celles qui nous ont menti comme de vieux mots maudits hurlant le bonheur sans raison.

inspiré des paroles ou des titres des chansons d’Alain Souchon

neurophobie

tremblant écho

le souffle peine
un lamento cherche sa respiration

casser, refuser, couvrir la stridence insidieuse
non éloigner l’illusion du vent
chercher le chant qui feule
l’imperceptible signe de vie

non rester éveiller et se méfier
le souffle peine
un lamento cherche sa respiration

brisures sonores entêtantes

non ne pas tomber
se préparer au combat
comment reprendre son souffle
alors que le corps s’abandonne d’avance à

fascination d’une cacophonie animale
paisible lointain chaleureux
un lamento peine
un souffle cherche à reprendre ce que

le tremblant écho vole
combat fasciné des brisures essoufflées
reprendre ce que


inspiré de l’album Neurophobie de M.Alexis.M , d’après le morceau vieux lugo

(Il s’agit d’une tentative de diversifier mes sources d’inspiration. Je pars de musique concrète ou accousmatique et je rédige le texte en écoutant un morceau Celui-ci est en écoute libre sur Jamendo. Je n’ai pas réussis à insérer un player pour vous permettre de l’écouter directement depuis le site. Dès que possible.)