Les phrases s’éparpillent sur l’océan
Les mots sont faux
La parole détruit le vent
Cette vie coule sans raison.
(Hochstatt, Journal des mots 14 mars 2021)
île de mots…
Les phrases s’éparpillent sur l’océan
Les mots sont faux
La parole détruit le vent
Cette vie coule sans raison.
(Hochstatt, Journal des mots 14 mars 2021)
De grâce et de sang
les mots meurent en apesanteur
la parole si légère s’est dissipée
nos cœurs s’élèvent parfois sans aucune prière.
(Hochstatt, Journal des Mots 05 janvier 2021)
Les flammes sont graves
reflets étranges dans ces mots végétaux
la parole se fait lianes sournoises
plus rien ne brûle en ton absence.
(Hochstatt, Journal des Mots 31 décembre 2021)
La marche du monde est tellement étrange
que les mots cherchent désespérément la cadence
la parole court toujours après son rythme
trouver son chemin au milieu de cette cacophonie.
(Hochstatt, Journal des Mots 08 mars 2021)
La vie a tant de spasmes
l’imprudence des mots est sans limite
parfois la parole tente la rose de l’apaisement
contre le mal rongeant le faible espoir.
(Hochstatt, Journal des Mots 25 février 2021)
S’adapter tout le temps
C’est peu c’est peu de mots et tant de fatigue
la parole s’adapte tout le temps sans perspective
quand mettre un pas devant l’autre c’est tanguer.
(Hochstatt, Journal des Mots 06 mars 2021)
Sans dedans ni dehors
les mots cherchent leurs limites
et la parole crée le monde
ils se croient, les fous, infini.
(Hochstatt, Journal des Mots 19 février 2021)
Dans ce rêve démoniaque
il a plu des mots
la parole a cherché sa mémoire
avant de se noyer dans l’alcool des songes.
(Hochstatt, Journal des Mots 14 février 2021)
Tout est si loin déjà
les mots ont bu le sang
la parole gorgée de tant de souffrances
si seulement les monstres savaient se retourner.
(Hochstatt, Journal des Mots 04 mars 2021)
Habiter le trouble
les mots s’égaillent dans un couché de soleil
la parole s’enfuit dans le chant des oiseaux
jusqu’à la chambre où reste un rêve.
(Hochstatt, Journal des Mots 02 mars 2021)