impression de tanguer
de certains moments d’absence
s’effiloche la ouate des mots
quand la voix lâche
ses pierres sur mon coeur
(journal des mots n°14, 27 janvier)
île de mots…
impression de tanguer
de certains moments d’absence
s’effiloche la ouate des mots
quand la voix lâche
ses pierres sur mon coeur
(journal des mots n°14, 27 janvier)
La flamme s’efface dans l’oreille des sons électroniques.
(phrase du jour)
Après une nuit hagarde à regarder les tourbillons noirs dans le ciel de Paris, je sortais dans la rue. J’espérais retrouver tous mes sens en respirant la foule et en marchant au hasard. Les oiseaux et les feuilles d’arbre planaient de façon menaçante. Mon cerveau cherchait de l’air. Les touristes et leurs trajectoires idiotes me donnaient envie de rire jaune. J’ai acheté une gaufre et j’ai repensé à mon enfance si heureuse. Je chantais tout le temps. On ne m’obligeait à rien. Aujourd’hui… Je marche en zigzaguant vers une sculpture dansante, ces inengendrés qui tentent de se faire comprendre du ciel sombre. Je continue à marcher au hasard. Je fuis l’Echappée qui voudrait nous absorber. Je continue à marcher au hasard. Je m’arrête trop longtemps devant cet arbre blanc inaccessible mais si beau. Je voudrais continuer à marcher au hasard mais je reste immobile, sans attente, sans peur, sans désir.
d’après le photoblog de Luc Lombarda, inspiré de la photo Ballade à Paris du 24/10/2010
une voix qui tremble
prisonnière d’un écho atone
les mots s’évaporent
sur la blancheur des nos pensées
(journal des mots n°13/ 23 janvier 2012)