Sous l’écorce des mots
la chair des émotions ne rougit plus
quand le sang des espoirs
s’est éparpillé en nuages.
(journal des mots n°120 / 8 septembre 2012)
île de mots…
Sous l’écorce des mots
la chair des émotions ne rougit plus
quand le sang des espoirs
s’est éparpillé en nuages.
(journal des mots n°120 / 8 septembre 2012)
Perdu dans l’air du temps
les mots échoués s’éparpillent
et sous la plume du poète
le monde redevient une merveille.
(journal des mots n°119 / 6 septembre 2012)
Avons-nous suffisamment de poussières de mots
pour alléger la pesanteur dans nos vies
qui peine sans fin à comprendre
ce qui pourraient leur arriver?
(journal des mots n°118 / 1er septembre 2012)
à Cécile-Anne H.
La rêveuse est assise dans son jardin. La rêveuse se remémore le livre qu’elle vient de terminer. Une nième variation sur l’amour qui triomphe malgré les obstacles. La rêveuse attend les enfants qui rentrent bientôt de l’école. Ce livre l’a troublé plus qu’elle ne l’aurait imaginé avec ses questions existentielles. Dieu, et tout ça, la rêveuse n’y croit pas mais quand même le doute s’est installé. Il y a peut-être quelque chose plutôt que rien. Et si le coeur n’y est pas, la rêveuse s’est faite belle pour le repas de ce soir. Ses invités. La lassitude la quitte un peu quand elle entend le portail du jardin. Les enfants. C’est l’heure du goûter pour tout le monde.
Sans bruit sans traces
les mots glissent sur la peau du ciel
alors que les étoiles attendent une caresse
les idées se volatilisent.
(journal des mots n°117, 26 août 2012)